La nuit du 11 au 12 octobre 1492, La Pinta et La Niña, deux caravelles, ainsi que La Santa María, une caraque, abordent l’île de Guanahani dans les Caraïbes. Christophe Colomb et une centaine de marins débarquent alors sur ce qu’ils croient être le Japon. Raté ! Ils viennent de poser le pied sur ce que sera le nouveau monde : les Amériques. La découverte des Amériques pose symboliquement la première pierre de la finitude du monde. Cette étape fait entrer l’homme dans la modernité : petit à petit, l’homme prendra compte de sa puissance formidable, et dans la digne lignée de Christophe Colomb, explorera la Terre, puis l’espace, afin d’apporter la lumière de la connaissance et de la science, nouveau dieu sur le monde.
“Car enfin, qu’est-ce que l’homme dans la nature ? Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout.”
– Pascal, Pensées -
“Vous n’avez jamais peur, vous, d’exploser, rien que d’y penser, à toute cette énormité, rien que d’y penser ?”
– Alessandro Baricco, Novecento : pianiste -
“La Terre, c’est un bateau trop grand pour moi.”
– Alessandro Baricco, Novecento : pianiste -
“Years later, another member [of the Royal Geographical Society] conceded, "Explorers are not, perhaps, the most promising people with whom to build a society. Indeed, some might say that explorers become explorers precisely because they have a streak of unsociability and a need to remove themselves at regular intervals as far as possible from their fellow men.”
– David Grann, The Lost City of Z -
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