Hello world ! Coder ou écrire ? Futurologues à vos prédictions. Devrons-nous demain pour survivre et ne pas devenir les nouveaux prolétaires du XXIème siècle connaître le code ? La question tambourine : enjeu politique, enjeu technologique, enjeu géopolitique… la liste pourrait être longue mais la tension est présente. Le code sera-t-il, oui ou non, la langue de demain ?
Les nouveaux temples du digital que peuvent être les écoles comme 42 et consorts sont-elles les matrices de l’élite de demain ? Où il s’agirait alors de ne pas laisser filer la chance, et de former des millions de petits codeurs, doigts au clavier, prêts à envahir et dominer le monde. Le succès de L'école 42 fondée par Xavier Niel est à ce titre, éloquent. Après une première implantation en France, la deuxième école 42 a même été implantée au coeur de la Silicon Valley, en Californie. L’école 42 serait-elle une école de langue étrangère ?
Le débat fait rage aujourd’hui. Tout ce qui se code va prendre de plus en plus de place dans nos vies, et la question de savoir qui sera l’architecte de ces objets magiques défoule les passions. Car de tout temps, la maîtrise de la langue a été un point discriminant entre ceux qui savent, les puissants, et les autres. Il suffit de penser à la Renaissance et au mouvement humaniste qui trouve sa source dans la redécouverte des textes antiques - grecs et latins notamment - et qui chamboule le jeu politique. Sommes-nous encore une fois à l’aube d’un bouleversement majeur qui verrait l’apprentissage du code comme une condition nécessaire pour briller dans le monde de demain ?
Nous soutenir par don unique :
« Nous sommes ce soir la troisième force politique en France (...) les français veulent que l’écologie aussi soit au coeur du jeu politique. », affirmait, le sourire aux lèvres, Yannick Jadot au QG d’Europe Écologie - Les Verts (EELV), le soir des résultats des élections européennes. Passé l’enthousiasme du résultat des « Verts » aux élections européennes de mai dernier, une question peut être posée : n’est-ce pas contre le « jeu politique », justement que les français ont voté en poursuivant le travail de sape des partis traditionnels et en permettant l’émergence d’un parti comme le sien ?
Build a free web page with Mobirise